mercredi 11 février 2015

Transibérica J03 le jour du plein sud

J03

Le jour du plein sud

Le principe de l’étape : notre contournement nord de la plaine de Figueres a certes été fructueux en termes de récolte de cols, mais nous a peu fait progresser vers le sud. Aujourd’hui nous rattrapons notre retard et même plus, mais au détriment de la progression vers l’Ouest ! La progression direction Sud-Ouest au départ de Sant Llorenç de la Muga semble difficile ; l’accès Est de la Serra de l’Estela semble interdit (cols en propriété privée), nous nous laisserons donc glisser direction Lladó - Cabanelles, puis viserons Banyoles.
Départ de : Sant Llorenç de la Muga
Arrivée à : Banyoles
Effectuée le : 04/05/2014
Longueur : 54 km
% revêtu : 42%
Dénivelé : 700 m
Progression vers l’ouest : 1,92 km seulement
Progression vers le sud : 22,5 km
Difficultés, remarques : La prise d’altitude matinale représente 4 km à 6.7%. Sinon il y a juste à surveiller son GPS (ou son rode bouc).
Cols sur le parcours  : 4
Cols en aller-retour : 5
Rappel : les cols sont ceux retenus par le Club des Cent Cols
Hébergement Camping El Llac à Banyoles

Départ matinal, fond de vallée, nous mettons les coupe-vents pour le départ dans la vallée de la Muga ; nous sommes récompensés par la vision de la belle église de l’Ermita de la Mare de Deu de Palau,



 puis c’est la première et seule difficulté de la journée, et encore, difficulté toute relative puisque il n’y a que 300 m de D+ au programme pour franchir la Serra de l’Estela. Les coupe-vents sont vite quittés,




la montée est très régulière, qui nous fait franchir une « Trinxera » :

UTM : 31 T 477880 4683095

Au vu des FR-30-0851, FR-30-0571, FR-30-0193, j’ai déjà proposé une autre « Trinxera » autrement mieux panneautée au Groupe de Travail Espagne,

UTM : 31 T 370976 4652509


Groupe de Travail Espagne qui a… tranché, et refusé cet « intitulé ». Je soumettrai cette Trinxera muletière et la défendrai mollement, ne voulant pas en ce centenaire de 14-18 déclencher une nouvelle guerre – des tranchées.



Arrivés sous la crête, vient le temps des aller-retours, le premier pour le Collet de la Cirera ; la carte ne montrant pas de sentier en continuité pour le Coll del Suro, voici un premier aller-retour.

Collet de la Cirera, le posse au grand complet
(Ben alors Freddy, tu fais la tête ? Ce n'est pourtant pas toi qui va redescendre chercher le véhicule...)

Au Coll del Suro, nous faisons quelques tentatives pour éviter l’aller-retour, tentatives infructueuses malheureusement, tant pis pour l’élégance du tracé et l’économie d’efforts.
Notre jardinage :

(Croix rouges : ça ne passe pas !)
Il y a peut-être le sentier flèches vertes à voir, il ne nous a pas sauté aux yeux…

Après le Coll de les Vinyes, nous faisons un dernier aller-retour à niveau ou quasi sur la crête pour une paire de colls supplémentaire.
Au Coll de Can Pujau une autre grappe de cols nous tente mais elle est clairement défendue par de hauts grillages. Nous restons citoyens et nous consolons avec la magnifique vue sur le golfe de Roses.




Au retour nous sommes dominés par Mare de Deu del Mont (1124 m), une autre fois, un autre jour, une autre histoire, là nous plongeons vers le Sud-Est et nous laissons glisser vers Lladó non sans glaner une paire de cols au passage.




Peu avant Lladó l’Ermita de Sant Felip i Sant Jaume nous offre notre dernière vue sur la Méditerranée et quelques illusions d’indépendance de la Catalogne.


(je n'ai aucune idée de ce que fait Lolo)

Tel le Maure poussant un soupir en voyant pour la dernière fois Grenade, nous goûtons notre dernière vue de la Méditerranée - en attendant la première de l'Atlantique, dans... longtemps.

Repas à Lladó avec quelques jolies pierres.





Après Lladó nous coupons la Línea peu après la N-260, qui d’ailleurs a la direction générale de cette Línea. Effectivement nous aurions pu aller à Besalu et son camping. Une variante plus revêtue à noter.


(Qu'ils sont beaux... les Pyrénées !)

Après un col anecdotique (mais obstinément marqué sur tous les fonds de carte, Coll de Ganta), je me laisse guider par mon sens de l’orientation qui me démontre que le GPS est nécessaire pour se retrouver dans tous les petits chemins, qui ne mènent pas tous à Espinavessa. Nous retrouvons finalement notre trace puis allons chercher le GR1 qui nous amène gentiment aux abords de Banyoles.

Le meilleur moment de la journée, ou presque.







Traces gpx et topo sont ici.



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